La fabrication du cidre en Seine et Marne est bien antérieure à la disparition des vignes en Brie dues au phylloxéra à partir de 1880.
Les pieds de vigne en France ont été détruits par cette maladie due à un insecte originaire d’Amérique du Nord à la fin du 19ème siècle. – SM
Les pommiers remplacent progressivement la vigne. Les variétés locales produisent des pommes à deux fins, savoureuses, juteuses et sucrées, donc consommées tant pour la table que pour un excellent cidre, pour peu qu’il soit conservé dans de bonnes conditions et consommé dans des délais raisonnables. Des pressoirs fixes à usage collectif s’installent dans la région, dont deux sur la commune de Bellot (Doucy et Les Crochots), au Fourcheret (près du château de Bellot) et à Villeneuve sur Bellot (rue du pressoir, restauré par la famille Berbett). Avec l’apparition du moteur thermique, les pressoirs fixes sont concurrencés par les pressoirs mobiles mais continueront néanmoins leur service jusqu’aux années 30. Les pressoirs ambulants ont longtemps continué dans la région jusqu’en 2.000, notamment à Bellot avec Jean Gallois, Eugène Gomy ou Claude Julien.