A partir de 1965, l’approvisionnement en pommes est complété par du concentré, élaboré à partir de jus dont on a retiré environ 80% de son poids par évaporation sous vide. Il permet de stocker la matière première dans un faible volume, mais également de remonter le degré de certains cidres. Compte-tenu de sa teneur élevée en sucre (comme la confiture), il a également pour vertu de se conserver naturellement à température ambiante.
Par la suite, la cidrerie a produit du jus de pommes concentré au moyen d’un concentrateur qui servait également de désulfiteur (procédé qui permet d’enlever par ébullition sous vide l’anhydride sulfureux incorporé dans les jus au moment de la fabrication pour assurer une parfaite conservation du produit à température ambiante).
J’étais chargé du conditionnement du concentré en « caisse-outre » de 5 kg (sorte de cubi) et de sa livraison à des hôpitaux ou au laboratoire pharmaceutique Vernin (près de Melun).
Commentaire de Serge Mignard.