Ariel a pratiqué la gymnastique et le football à l’Etoile Sportive de Bellot (dont il me semble qu’il était le fondateur), et c’est l’ESB qui gérait la piscine. Chaque dimanche, avec Monsieur Bouté, il installait le parquet et les jeunes pouvaient danser au son d’un pick-up (qui devrait toujours se trouver dans le grenier de l’ancienne mairit de Bellot avec les disques 78 tours).
Ariel a pris une part active à l’ESB pour la pratique du sport à Bellot et communes environnantes, secondé par Mlle Ménigault institutrice à Bellot et secrétaire du club, Mr Trélu et Fernand Barès (instituteur qui deviendra principal du collège de Villeneuve sur Bellot puis maire de Sablonnières). Pendant la guerre, le club a fusionné avec celui de Rebais car aucun n’avait assez de joueurs. C’était le camion de la cidrerie qui transportait l’équipe, ou celui du garage Prévost dont le camion était équipé de pneus pleins.
Après une période d’arrêt, Ariel a entrepris de fonder l’Union Sportive du Petit Morin, avec l’aide de Mr Berthelat (un industriel métallurgiste qui a fourni l’élévateur à godets de la nouvelle cidrerie qui habitait à Clairfontaine / Villeneuve sur Bellot). Le club a perduré et figurait plus qu’honorablement dans les championnats locaux. Mais le problème récurrent était l’absence de terrain propre. Il fallait jouer dans un pré et chaque dimanche matin, déplacer les vaches, tracer le terrain et installer les buts. Encore une chance que monsieur Parrichault autorisait l’utilisation de ses champs comme ceux entre le Morin et la fausse rivière. Par la suite ces champs étant cultivés, l’USPM se replia pour ses matches à domicile sur le terrain de football de Jouy sur Morin.
Dans les années 60, Ariel fait l’acquisition d’un terrain au Fourcheret et le met gracieusement à disposition de l’Union Sportive du Petit Morin pour y aménager un stade de football. Il sera par la suite doté d’une infrastructure digne d’un vrai stade, avec tribunes, vestiaires et douches (d’abord froides). Grâce à cet équipement, des équipes de jeunes (minimes et cadets) verront le jour.
Commentaire de Serge Mignard.